Vue d'installation

Salon Approche

9-12 novembre 2023

Vues d'installation

Cité Internationale des Arts

été 2023

Vues d'installation

Cité Internationale des Arts

été 2023

Vue d'installation

Salon Approche

9-12 novembre 2023

Vignettage optique bleu #1, 2023

luminogramme, C-print

Édition unique

98 x 127 cm

Mire n&b #2, 2023

tirage argentique sur papier baryté, grattage de l'émulsion

Édition unique

30 x 40 cm

Mire jaune #3, 2023

tirage argentique sur papier baryté teinté dans la masse, grattage de l'émulsion

Édition unique

30 x 40 cm

Prisme, 2023

C-print, verre

5,8 x 5,8 x 6 cm

Prisme bleu, cyan, vert, jaune, orange, rouge, 2023

C-print, verre

5,8 x 5,8 x 6 cm

Vue d'installation

Salon Approche

9-12 novembre 2023

Composition de dégradés jaunes #1, 2023

C-print, bois

Édition unique

49 x 60 cm

Composition de dégradés oranges #1, 2023

C-print, bois

Édition unique

49 x 60 cm

De la chambre noire

«Dans le cadre de la résidence PICTO LAB / EXPÉRIMENTER L'IMAGE dont il est le lauréat 2023, Thomas Paquet investit, avec comme mission d’en détourner les outils, le laboratoire argentique des laboratoires Picto. Ce cadre à la fois riche et restreint est l’occasion pour lui de prolonger ses interrogations autour de la nature de la lumière. Et c’est guidé par deux objets à l’apparente banalité, dont les racines renvoient aux origines du photographique, qu’il aborde ce projet : d’un côté le prisme de Newton, source des premières interrogations modernes quant à la composition de la lumière, et de l’autre la mire de calibrage que l’on doit à Léon Foucault, présente dans toute l’industrie audio-visuelle pour s’assurer de la bonne retransmission des images, laquelle renvoie aux premiers étalonnages mécanisées en optique.

Particulièrement symboliques, ces deux objets renvoient tant à la lumière que tente d’encapsuler le photographique qu’aux outils mis en place pour le faire. Contre leurs standardisation et industrialisation, chimères de contrôle, l’artiste expérimente et invite ainsi au coeur du laboratoire

l’émerveillement et l’investissement physique qui avaient pu marquer les balbutiements du medium. Éloigné de toute forme d’image, il contourne ainsi, tantôt le parallélisme des plans, imposé en photographie, afin d’en libérer le pouvoir expressif, tantôt l’usage de la machine, déjouant la précision mécanique caractéristique du laboratoire. Thomas Paquet présente ses oeuvres aux formats variés les unes après les autres sur des cimaises aimantées, proposant avec chaque nouvelle disposition un regard neuf et immersif sur son travail. La chorégraphie à travers laquelle nous découvrons ce travail, longuement répétée sous la lumière inactinique, en propose une approche particulièrement vivante.»

Antonin Roure

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